Figure 1. Taille relative des agents pathogènes courants par rapport à l’eau à l’état liquide et à l’état gazeux. μm, micromètres (microns) ; 1 mm = 1 000 μm
Trois concepts clés sont couramment utilisés lorsqu’il est question d’humidité :
Humidité absolue
L’humidité absolue (HA) est la quantité physique de vapeur d’eau présente par litre de gaz, mesurée en mg/L H2O. Elle se réfère uniquement à la teneur en eau et n’a aucun rapport avec la température du gaz.
Humidité relative
L’humidité relative (HR) désigne la quantité de vapeur d’eau par litre de gaz, comparée à la quantité maximale que le gaz pourrait contenir. Elle’est donc toujours exprimée en pourcentage.
La capacité d’un gaz, et donc l’HR, dépend de la température. Les gaz plus chauds peuvent contenir plus de vapeur d’eau.
Dans cette animation, le cercle gris représente la capacité du gaz, tandis que le cercle bleu foncé représente la quantité de vapeur d’eau contenue dans le gaz.
Lorsqu’il est à 100 % d’HR, le gaz contient 44 mg/L H2O d’humidité absolue, il est saturé et ne peut pas contenir de vapeur d’eau supplémentaire.
Dans la deuxième image, le gaz est à la même température, le cercle gris est donc de la même taille (il ne peut toujours contenir que 44 mg/L H2O de vapeur d’eau). Cependant, le gaz ne contient que 11 mg/L H2O (cercle bleu), correspondant à une HR de 25 %.
Point de rosée
Le point de rosée est la température à laquelle le gaz est saturé par sa teneur en eau actuelle, c’est-à-dire lorsqu’il contient la quantité maximale de vapeur possible.
Si la température tombe en dessous de ce point, la capacité de l’air est réduite et l’excès de vapeur d’eau doit être perdu sous forme de condensation.
Dans l’animation du point de rosée, le gaz est initialement à 37 °C, contenant 44 mg/L H2O. Cependant, le gaz se refroidit ensuite à 23 °C. Cela réduit sa capacité maximale de 44 à 21 mg/L H2O. L’excès de vapeur d’eau qu’il ne peut plus contenir est perdu sous forme d’eau liquide, par le processus de condensation.
Figure 5 La dépense énergétique nécessaire pour conditionner les gaz par rapport aux conditions de l’air inspiré. Les valeurs calculées correspondent à un adulte ayant un volume courant de 500 mL et une fréquence respiratoire de 12 respirations par minute.
Heat and Humidity in our Airways
For our airways to heat and humidify the air we inspire, it needs to pull heat and water from a source.
The mucociliary transport system (MTS) is a crucial piece of airway physiology, and one of the core contributors to heating and humidifying air.1 It refers to the coordinated action of three layers that line the airway.
Together, these layers form the MTS and help protect the lungs. The mucus is sticky, and traps inhaled debris. The cilia reach through the aqueous layer to push the mucus upward where it is swallowed or coughed out of the airway.
The effectiveness of this system is strongly dependent on the heat and humidity of inspired air.2 Colder, drier air impacts the viscosity of the mucus, the depth of the aqueous layer, and both the coordination of the cilia and frequency at which they beat.
Heated, humidified gas helps airway secretions remain fluid, and supports continued mucociliary clearance.1–4